Depuis 2017, Géopolis est un centre de photojournalisme qui offre un regard inédit et authentique sur l’actualité internationale. En collaboration avec différents organismes, collectifs, associations, etc. Le centre organise régulièrement des expositions et des événements en son sein. Jusqu’au 2 mars, se tiennent deux expositions : « Dans l’enfer de Gaza » et « Résonances ». Dans cet article, vous trouverez quelques photos et mes impressions sur les deux expos. Je ne vous mettrai pas beaucoup de photos, car je vous invite vraiment à passer au centre si vous en avez l’occasion. Cependant, si vous ne pouvez pas vous y rendre, sachez que je mettrai quelques videos sur mon compte TikTok
Informations pratiques :
🗓️ Jusqu’au 2 mars 2025
➡️ Du mardi au dimanche de 13h à 17h
📍 Centre Géopolis (Ateliers des Tanneurs, Rue des Tanneurs 58A – 1000 Bruxelles)
🎟️ Entrée libre ( Prix libre mais prix conseillé 5€, vous mettez selon vos moyens 🙂)
🙌 TIPs : C’est à côté de la gare de Bruxelles chapelle. C’est aussi à environ 10min de polaert en prenant l’ascenseur. À environ 10/15 min de bxl central à pied.
Dans l’enfer de Gaza : témoignages de la situation en images
L’expo « Dans l’enfer de Gaza » plonge au cœur de la guerre qui se déroule actuellement à Gaza. Vous n’êtes sûrement pas sans savoir qu’un conflit majeur oppose actuellement Israël et la Palestine. Un conflit grave qui a duré 15 mois, causant la mort de plus de 46 000 Palestiniens, principalement des civils, représentant près de 2 % de la population de Gaza. Les infrastructures de Gaza ont été sévèrement touchées, avec environ 60 % des bâtiments endommagés ou détruits, laissant les habitants sans toit et sans les infrastructures nécessaires à leur bien-être. Malgré un cessez-le-feu instauré le 19 janvier 2025, la situation humanitaire reste extrêmement critique, notamment en raison des infrastructures médicales détruites. Pour plus d’informations sur le conflit, je vous mets quelques liens en fin d’article.
L’exposition montre cette réalité à travers l’objectif de plusieurs photographes palestiniens de l’AFP (Agence France-Presse, agence de presse internationale généraliste et multimédia). Ces photographies racontent la vie de ces personnes en grande difficulté. On y voit la souffrance, la mort, la perte, mais aussi la résilience, la solidarité et l’humanité en temps de guerre. Les photos sont bouleversantes car elles montrent la vérité, ce qui se passe réellement là-bas. Elles révèlent des vies brisées, des destins bouleversés par un conflit qui ne les concerne pas forcément. Malheureusement, beaucoup de ces personnes sont de simples citoyens, comme vous et moi.






Résonances : les enjeux éthiques du photojournalisme
Réalisée avec les photos du collectif HUMA, l’expo « Résonances » s’interroge sur l’éthique et l’impact du photojournalisme . Les photos montrées dans l’expo explorent la responsabilité des photojournalistes à travers différents thèmes tous très différents. Quelques exemples ci-dessous. Je vous mettrai quelques panneaux pris en photos sur ma page Facebook.

(photo du bas à droite) Novoselivka, le 11 avril 2022. Un homme marche avec son vélo à travers Novoselivka, un village à la périphérie de Tchernihiv au nord de Kyiv, qui a été réduit en ruines lors des combats entre les troupes russes et ukrainiennes.

En novembre 2017, Frédéric Pauwels, passionné d’histoire et d’archéologie, parcourt les anciens champs de bataille de la Première Guerre mondiale, il rencontre des « passeurs de mémoire » et découvre le danger des munitions non explosées qui menacent encore les agriculteurs. Quand il entend parler d’une nécropole militaire oubliée à Spincourt ou se trouvent 864 soldats français, il décide de documenter les fouilles de l’INRAP.

Inde, le 29 mars 2019. 4h45 du matin, dans un village rural du Jharkhand, il fait encore nuit noire. Des fillettes et adolescentes grimpent dans le bus scolaire de l’école Yuwa. Maillots, shorts sur legging, chaussettes longues et filets de ballons. Elles s’en vont jouer au football sur des terrains non cultivés, comme tous les jours ou presque, avant d’aller à l’école. (photo au milieu en bas)


Long Daun, le 2 décembre 2019. La famille Guman déjeune avec, comme plat principal, du sago su, fabriqué à partir de la moelle de l’arbre sagou. Les membres de cette famille sont des autochtones chasseurs-cueilleurs qui vivent dans les forêts tropicales du Sarawak, dans la partie malaisienne de l’île de Bornéo. Ils dépendent étroitement de la forêt pour leur subsistance. La déforestation et les vastes monocultures représentent une réelle menace pour eux.


En savoir plus sur le conflit :
https://www.lemonde.fr/international/article/2024/10/08/israel-hamas-pres-de-2-de-la-population-de-gaza-tues-dans-les-bombardements_6346499_3210.html (payant)
https://fr.euronews.com/2025/01/02/la-bande-de-gaza-a-perdu-6-de-sa-population-depuis-octobre-2023
https://www.unicef.fr/article/israel-palestine-les-enfants-paient-le-prix-de-la-guerre/
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