Après le succès de l’édition 2024, la ville de Mons a réitéré son festival des lumières « Mons en Lumières » en ce mois de février. Sur un parcours de 3 km, cette année, 16 installations étaient visibles en plein cœur de l’hypercentre historique.
Le thème de cette année, « Entre terre et ciel », nous a invité à lever les yeux et à rêver, entre nature et univers. Tadashi Kawamata était l’artiste phare invité pour l’occasion, il est reconnu pour ses œuvres en matériaux naturels et a créé l’œuvre qui se trouvait à la Place du Parc.
Comme l’année passée, c’était un événement gratuit qui a attiré des centaines de personnes chaque soirée. J’ai fait le parcours le dimanche 2 février et il y avait vraiment beaucoup de monde. Puis j’ai refait une partie du parcours le jeudi 6 février et il y avait beaucoup moins de monde, ce qui s’explique, car c’est un jour de semaine.
Alors, est-ce que cette édition en valait la peine ? Voici mon avis sur l’édition de cette année.
La magie n’a pas totalement opéré
L’année passée, j’étais réellement époustouflée par l’événement. Les œuvres étaient magnifiques, l’ambiance était bonne, il y avait beaucouuuup de monde. La première édition était un vrai succès avec selon les chiffres officiels, 144.000 visiteurs.
Cette année, il y avait moins d’installations, seulement 16 sur l’ensemble du parcours et ça se sent. C’était moins spectaculaire, il y avait moins à voir, que ce soit dans le nombre d’œuvres, mais aussi dans leur diversité.
C’est une histoire de goût, mais pour moi, il y avait trop de mapping. Trop de mapping tue le mapping. 5 mappings sur 16 installations.
D’autres installations n’étaient pas aussi impressionnantes que ce que nous avons vu l’année passée. Certes jolies, mais pas mémorables, ni aussi magiques qu’en 2024.
Par contre, très gros point positif, le parcours était nettement plus agréable, réellement mieux pensé. Et c’est probablement pour ça qu’il n’y avait que 16 installations. En 2024 je crois que la ville a été un peu victime de son énorme succès, et à certains endroits, il était difficile de passer tellement il y avait de monde; les installations étaient bien plus disséminées dans la ville, le parcours était moins cadré. Les gens qui ne connaissaient pas/peu Mons pouvaient facilement s’y perdre. En 2024, il y avait tellement de bouchons dans certaines rues que ceux qui connaissent les lieux passaient par d’autres chemins et finalement, il y avait du monde partout.
Cette fois-ci, le parcours était vraiment facile : point de départ à la gare, point d’arrivée à la gare. Un parcours simple, avec peu de difficulté pour se mouvoir, car les œuvres étaient disposées sur des rues plutôt larges. Franchement niveau mobilité dans l’événement, j’ai réellement vu la différence.
La foule était fluide et bien gérée; par exemple pour rentrer à l’Athénée, il y avait une longue file, mais elle avançait rapidement. Le lieu était d’ailleurs bien choisi pour accueillir beaucoup de monde, car la cour de l’Athénée est très grande.
Les petites maisons d’information étaient mises à des endroits stratégiques bien choisis. Le plan était très clair. Les bénévoles étaient très présents et utiles.
Je ne me rappelle plus si cela avait été fait l’année passée, mais cette année pour marquer le parcours, ils ont masqué les lampes d’éclairage public avec un film rouge. Ça donnait une chouette ambiance dans la rue (même en dehors des soirées de festival) et puis c’est vrai que ça facilitait un peu le repérage sur le parcours. D’ailleurs le chemin était très bien balisé (bâches avec flèche), mieux que l’an dernier.
C’était super de voir les gens sortir de la gare et s’arrêter sur les marches afin de regarder la première installation qui se trouvait juste devant l’entrée. Les marches étaient noires de monde, tous les gens fixaient ensemble les lumières. C’était vraiment une bonne mise en avant de notre belle gare tant attendue.
Et pour finir, mon top 3 des installations :
- 3 – Jardin Mycelium, bien que le terrain était glissant, c’était bien pensé et l’endroit choisi ( Jardin Losseau) était vraiment idéal.
- 2 – Luciole à la Grand-Place. Le plus joli des mapping. L’histoire était sympa. Je regrette juste le temps d’attente entre deux projections que j’ai trouvé un peu long.
- 1 – La rêve de Luciole au Square de Sainte-Waudru. Franchement magnifique.
Mention bien aussi pour l’installation Double Flux qui se trouvait à l’athénée royal. Basée sur le mouvement de la lumière dans un espace complètement noir (seulement quelques lumières rouges), c’était très agréable à regarder, presque hypnotique.
Mons en Lumières c’est toujours super, une occasion de redécouvrir Mons sous un nouveau jour, même pour une habitante de la région comme moi. C’est une manière originale de se balader en famille ou entre amis, et d’en prendre plein les yeux. Et puis cette année, on a eu de la chance, car il faisait plutôt bon. Voici quelques photos et la vidéo reprenant un extrait de chaque œuvre.


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