Jouée à Mons et à Bruxelles, la pièce » Rue des Italiens » est adaptée du roman éponyme de Girolamo Santocco. Elle raconte l’histoire de l’immigration italienne en Belgique à travers les yeux d’un enfant. J’ai eu l’occasion de voir cette pièce au théatre du Manège lors de la première représentation. A présent cette pièce se joue jusqu’au 22 février à Bruxelles. Retrouvez les infos pratiques en fin d’article.
Le théatre et moi
Je ne vais pas au théatre, ou du moins c’est très rare, ça ne m’interesse pas vraiment, mon truc c’est le cinéma. De plus, je n’aime pas les espaces un peu confinés avec beaucoup de gens. Limite, je préfère regarder une pièce à la télé plutôt qu’en salle.
La pièce se jouait au Manège de Mons, il y avait vraiment beaucoup de monde, la salle était complètement remplie et l’air était chaud. Trop chaud apparemment car il y a eu un malaise dans la salle. Trop de gens, c’est un peu inconfortable pour moi.
Le théatre c’est cher. Comme je n’y vais jamais je ne connaissais pas le prix, mais c’est plus cher qu’une place de cinéma. Et perso même si j’adore le cinéma, j’ai de plus en plus de mal à mettre de l’argent dans cette activité. Alors mettre de l’argent dans une pièce pour être entourée de trop de monde, c’est non.
Tout ca m’a conforté dans l’idée que le théatre, du moins dans ce genre de salle, ce n’était pas pour moi. Cet inconfort influence d’une moindre manière mon avis sur le spectacle. De plus je n’ai pas vraiment de point de comparaison (vu que je ne vais jamais au théatre) pour livrer une critique selon moi pertinente, mais donc je relaterai juste ce que j’ai vu et mon sentiment général.
La pièce « La rue des italiens »
Je ne savais pas à quoi m’attendre. Je connais bien évidemment un minimum l’immigration italienne. Ados, j’ai été dans beaucoup de familles italiennes via mes potes de l’époque. Je connais une partie de leur histoire, que parfois ils racontent lorsqu’on discute, surtout avec les plus agés. Mais la pièce m’a permis d’en apprendre bien plus.
Le pièce est remplie d’humour et d’émotion tout en abordant des thèmes parfois difficiles, comme le racisme, l’intégration et les relations intergenerationnelles.
Les 3 acteurs sont convaincants. Tous les 3 issus d’origines variées, ils incarnent très bien le(s) personnage(s). Il y a un vrai jeu linguistique tout au long de la pièce, avec du francais, de l’italien, du patois (?). Je dirai que parfois avec les accents (italien et neerlandais (?)) j’ai eu un peu de mal à comprendre.
Certains moments sont touchants, d’autres sont un peu cringe mais rien ne détonne avec l’histoire. Le pièce est bien rythmée. L’histoire commencer dans une salle des fêtes en fin de soirée, quand tout le monde discute ensemble, un chouia pompette. La décoration est colorée, festive et idéale pour raconter ce récit. La mise en scène est moderne et assez dynamique.
J’ai trouvé la pièce agréable, mais un chouia longue vers la fin. Ca m’a donné envie de parcourir le livre et je me suis dit qu’idéalement j’aurai aimé entendre la pièce en podcast plutôt que de la voir « en vrai ». Vous l’aurez compris, le fait d’être dans un théatre n’est pas très agréable pour moi et même si j’ai plutôt apprécié la pièce, je pense que je n’étais clairemnt pas dans le cadre ideal pour l’apprécier pleinement.
ATTENTION SPOILER :
Voici quelques moments que j’ai retenu. A partir du moment ou les portes se sont ouvertes, les acteurs étaient sur scène et commencaient à s’animer, à un peu intéragir avec le public et entre eux, du coup la transition jusqu’au lancement de la pièce était vraiment fluide. J’ai plutôt aimé les parties chantées et en particulier en italien. Le point de vue « enfant », le fait que ça soit raconté par des enfants (joués par des adultes) ca permet vraiment de s’immerger d’une manière différente dans l’histoire. J’ai aimé le moment « macaroni/pommes de terre » même si il est le reflet d’une tension flagrante entre classes sociales. Je connaissais l’accident du bois du casier mais je n’en avais jamais entendu parlé de cette manière, cette partie m’a fort interessée. La partie ou ils partent en vacances au pays et qu’ils se rendent compte que la Belgique est leur pays aussi, ca m’a fait chaud au coeur.J ‘ai aimé aussi quand les acteurs se sont adressés directement au public, ils ont brisé le quatrième mur. J’ai moins aimé, le moment guitare, la chanson sur la mutuelle ainsi que quelques longueurs vers la fin. Et pour finir, la conclusion avec les pâtes a amené encore plus d’authenticité et de convivialité dans le récit.
Pour conclure, je vous mets le teaser de la pièce et je trouve qu’il reflète parfaitement l’ambiance du spectacle.
Informations pratiques :
Où : au Théatre des martyrs https://theatre-martyrs.be/
Quand : jusqu’au 22 février inclus.

evrefi
wUDmfxotHFX
8JeqdTc9z1O
1IevBbagXJK
FMZaTs7bUDv
uFqm5GxTFgt
W30jEwtOfUo
b4pVh25q59f
Sq8Z5g2QDkq
ZMro2VGewpo
3ZEAiyAUsHC
oaNmOhT6UzY
7IZ95mj0kJj
LgsgPZHMbuf
HQuV3tYh1Lf
LJsjpaD4iFl
JF7BfWvN7nF
tnmQpbZ3nSJ
uWpQeAOAbvh
uiYlZKo6KR1
Bi1RnznkMqJ
2UxKAiZTyil
0r15iuDZz70
HAlcOhoaErK
9K9sjLFaC46
QLzBaHzMeg5
XMkQCgljxdg
hcwq0nrrUJA
V4s8w0FkwnC
BojZDpNb0Nm
zAJBUKpMMuX
rfaN1m7LCXd
hi0B1Qu84Do
MP3LLA4QirV
CLrj5LbIKZa
PQLbZp5pfD8
IEQaY1Teq98
n9236t
pyyw9z